SYNOPSIS
Le silence a subitement disparu quelque part au milieu du mois de janvier 2019, à la suite d'un événement traumatique survenu un an auparavant. Depuis ce jour, plusieurs bruits blancs, scintillements auditifs et autres fréquences dysfonctionnelles m'accompagnent à chaque moment du quotidien, comme une superposition de symboles impalpables du trauma. Ce film-autoportrait tourné en Super‑8 illustre le chaos sensoriel provoqué par ce que l'on nomme les « acouphènes permanents », qui relèvent de la typologie des douleurs dites « fantômes », semblables à d'inépuisables vagues d'ondes sonores qu'il m'a fallu apprivoiser afin de définir un nouvel état du silence.
Thématique(s) :
FICHE
REALISATION
Sarah Seené
VOIR LA FICHE COMPLÈTESarah Seené est une photographe et cinéaste qui vit et travaille à Montréal. Née dans l’Est de la France en 1987, elle apprend la photographie argentique à l’âge de 16 ans. Elle obtient une Licence de Lettres Modernes à la Faculté de Sciences du langage de Besançon et une Maîtrise en Recherches cinématographiques à la Faculté de Lettres et langues de Poitiers. À travers une pratique axée sur le portrait, ses images fixes et en mouvement s'attachent à mettre en lumière l’être humain à travers une poétique de l’image intime, réalisée sur pellicule. Son travail a été diffusé dans plusieurs expositions personnelles et collectives comme au festival Voix-off (France), au festival Revela‑T (Espagne) ou à la Biennale de photographie en Condroz (Belgique) et dans plusieurs festivals de cinéma comme au FNC – Festival du Nouveau Cinéma (Canada), au Filmfest Dresden (Allemagne) ou encore au Ann Arbor Film Festival (États-Unis). Son court documentaire expérimental Lumen a remporté plusieurs prix et récompenses internationales.
PROJECTIONS ANTÉRIEURES
SÉANCE 1
8 juillet 2022 à 21h15
Parc Jarry
Ce film fait partie du programme Programme de courts métrages – Festival de films féministes de Montréal