Jury professionnel

mathilde capone est un·e documentariste et animateurice en éducation populaire. Iel détient une maîtrise en anthropologie sociale. Militante féministe, anticoloniale, lesbienne et queer, iel est impliqué·e dans des initiatives collectives qui donnent matière à penser. Son long-métrage La fabrique du consentement : regards lesbo-queer, produit de manière indépendante, a été présenté aux Rendez-vous Québec Cinéma et à Image+Nation. Éviction, son deuxième long-métrage qui retrace l'expulsion d'un collectif queer d'habitation, a été dévoilé aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal et a reçu le Prix du public. La maison des rebelles, qui suit l'ouverture de la première maison de retraite lesbienne à Montréal / Tiohtià:ke, est son prochain film.

Yvon D. Ranger est un militant anticapitaliste, journaliste et cinéaste. De 2002 à 2014, il a coordonné le mensuel indépendant satirique Le Couac, tout en réalisant une vingtaine de courts métrages, cinq longs métrages et une websérie, tous à saveur politique. Il est coauteur, avec Bruno Dubuc, du livre Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale.

Dalie Giroux est essayiste, professeure et syndicaliste. Elle enseigne la théorie politique à l'Université d'Ottawa depuis 2003. Elle a récemment publié Une civilisation de feu (Mémoire d'encrier, 2023) et L'œil du maître. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Spirale et dirige la collection Terrains vagues aux Presses de l'Université de Montréal.
Jury étudiant

Samira Houari-Laplatte est une journaliste et documentariste française. Elle porte une attention particulière aux récits oubliés de l’Histoire. Son travail est diffusé dans des médias comme Ouest-France, Médiapart, Slate, Radio France Internationale et Jeune Afrique. Elle a également coréalisé un film documentaire de 52 minutes intitulé L’Affaire de ma vie, des femmes dans la guerre d’Algérie. Ce projet, né d’une nécessité, est devenu bien plus qu’un film – une rencontre intime avec des mémoires blessées et résilientes. Aujourd’hui, après une formation en réalisation documentaire à l’EMCV (Québec), elle poursuit ce chemin : raconter autrement, là où les mots manquent parfois. Entre reportages et créations audiovisuelles, elle aime croiser les regards et bousculer les silences.

Marguerite Rangerest une artiste québéco-vietnamienne dont la pratique s'articule autour de l'art vidéo, de la photographie argentique et du dessin. Après avoir entamé des études en histoire de l'art et en cinéma à l'Université Concordia, elle s'est finalement tournée vers un baccalauréat en production cinématographique à l'UQÀM. À travers ses visuels soignés et immersifs, Marguerite se questionne sur les réminiscences de l'enfance, la dualité identitaire et l'art comme dispositif thérapeutique. Son travail gravite autour de la rétrospective comme moteur de transformation et d'évolution. Son premier docu-fiction se nomme Oski Koule Nan koukouy (Le flux des lucioles).

Oscar Ruiz Navia est un réalisateur, scénariste, producteur et directeur de la photographie colombien. Diplômé en communication sociale et en journalisme de l'Universidad del Valle (Cali, Colombie), il a fondé au début 2006 CONTRAVÍA FILMS, l'une des maisons de production de films indépendants les plus reconnues en Colombie, en coproduction avec des pays comme la France, l'Allemagne, la Suède, le Mexique, le Canada et l'Argentine. Il a participé à la Résidence de la Cinéfondation de Cannes en 2010. Ses films ont été sélectionnés pour des festivals tels que Cannes, Berlin, Toronto, Venise, San Sebastián, Locarno et Rotterdam, entre autres. Il est actuellement candidat à la maîtrise en arts cinématographiques à l'École de cinéma Mel Hoppenheim de l'Université Concordia.