Mathilde Capone

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Cinéaste documentaire et animateur·trice en éducation populaire, mathilde capone a une maîtrise en anthropologie sociale. Militant·e féministe, anticolonial·e, lesbienne et queer, iel est impliqué·e dans des initiatives collectives qui donnent matière à penser. Son long-métrage La fabrique du consentement : regards lesbo-queer, produit de manière indépendante, a été présenté aux Rendez-vous Québec Cinéma et à Image+Nation. ÉVICTION, son deuxième long-métrage qui retrace l'expulsion d'un collectif queer d'habitation, a été dévoilé aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal et a reçu le Prix du public. La maison des rebelles, qui suit l'ouverture de la première maison de retraite lesbienne à Montréal / Tiohtià:ke, est son prochain film.

FILMOGRAPHIE

2025, La maison des rebelles - Long-métrage documentaire sur la première maison de retraite lesbienne en Amérique du Nord - 80 minutes. En développement - Production : Parabola Films, Marie-Michèle Cyr - Avec le soutien de la Sodec, gagnant bourse Cineground, RIDM Talent Lab 2022. Rôle : Scénarisation et réalisation.

2024, ÉVICTION - Long-métrage documentaire sur l’éviction d’un collectif queer montréalais - 72 minutes. Sélection aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (Prix du public), aux Rendez-vous Québec Cinéma et au festival Filministes. Rôle : Production, scénarisation, réalisation et diffusion.

2023, À travers - Clip en Super 8 d'une chanson de Claude l’Anthrope - 02 minutes. Sélection au festival Filministes. Rôle : Scénarisation, réalisation, images et montage image.

2023, Amazones d’hier, lesbiennes d’aujourd’hui. 40 ans plus tard - Moyen-métrage documentaire sur un collectif québécois de lesbiennes radicales des années 1980 - 57 min. Sélection à Image+Nation. Rôle : Images.

2022, Rumeurs - Court-métrage du collectif Post-Plottes - 03 minutes. Sélection au festival Filministes. Rôle : Production, réalisation, images et montage image.

2021, Chatons - Court-métrage du collectif Post-Plottes - 04 minutes. Sélection au festival Filministes. Rôle : Production, réalisation, images et montage image.

2020, La fabrique du consentement : regards lesbo-queer - Long-métrage documentaire sur le consentement dans les communautés lesbiennes queer - 73 minutes. Sélection aux Rendez-vous Québec Cinéma, à Image+Nation et au Vancouver Queer Film Festival. Rôle : Production, scénarisation, réalisation, images, montage image et diffusion.

2019, Post-Plottes - Bande-annonce du collectif - 01 minute. Rôle : Production, réalisation, images et montage image.

2019, Confession d'une manipulée - Court-métrage marionnettique expérimental - 02 minutes. Sélection au Micro festival de marionnettes inachevées et au Festival international des arts de la marionnette à Saguenay. Rôle : scénarisation, réalisation, images et montage image.

2018, Corps fauniques - Vidéo promotionnelle d’une courte-forme - 01 minute. Rôle : Montage image.

2017, Statue - Vidéo promotionnelle d’une courte-forme - 01 minute. Rôle : Montage image.

2017, Des-terres-minées - 30 courts-métrages féministes qui explorent les interconnexions entre les genres et les territoires - 03 à 07 minutes. Sélection au Studio XX. Rôle : Production, scénarisation, réalisation, images, montage image et diffusion.

2015, Soubresaut - Court-métrage marionnettique exploratoire - 04 minutes. Rôle : Images et montage image.

2014, Roches, pétrole, paroles ! - Court-métrage documentaire sur les traces du projet de théâtre-forum Trous de mémoire - 25 minutes. Sélection au festival Hors Cadres. Rôle : Production, scénarisation, réalisation, images et montage image.

2014, Paroles d’Innu.es - Long-métrage documentaire autour des résistances des Innu·es de Pessamit - 101 minutes. Sélection au festival Hors Cadres. Rôle : Production, scénarisation, réalisation, images et montage image.

FILMS PRÉSENTÉS

Éviction

Depuis 2010, Parthenais est devenu le foyer d'une communauté queer à Montréal. Iels partagent un triplex, créant des souvenirs entre les murs délabrés. Douze ans plus tard, une famille aisée rachète le bâtiment, marquant la fin d'une ère due à la gentrification.